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En mars, la vigne pleure

En mars, la vigne pleure

En mars, dans le vignoble de Crozes-Hermitage, on dit que la vigne pleure. Le printemps approche, la taille s’achève et la nature revit. La vigne se réveille et des larmes de sève se forment au bout de chaque rameau taillé pendant l'hiver.

Si la vigne repart, « c’est vrai aussi pour l’herbe, sourit Sébastien Michelas, du domaine Michelas Saint-Jemms. En mars, on griffe les sols, on les déchausse, c’est-à-dire qu’on ramène la terre des pieds vers le milieu de l’allée, on laboure ». Mars est aussi le mois de la remise en place du palissage : « on change les pieds cassés, on répare les fils de fer ».

Mais ce n’est pas tout. « Les plantations ont lieu en avril quand les sols sont chauds. Donc, en mars, il faut préparer la terre pour l’accueil des nouveaux ceps ». Après les mois d’hiver, le travail à la vigne reprend ainsi ses droits… et s’ajoute « aux salons qui continuent et au travail en cave, puisque c’est le moment où on commence à soutirer les vins ! »

Même s’il se démultiplie, le vigneron reste serein. Pour l’instant, pas de danger sur la future récolte. En début de mois, les bourgeons sont encore recroquevillés dans leurs cocons. Les risques de gel n’apparaitront que fin mars. Il sera alors temps de croiser les doigts et de ressortir les proverbes.

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