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Alexia Duchêne : "Crozes-Hermitage offre des possibilités infinies en blanc et en rouge"
Demi-finaliste de la saison 10 de Top Chef à 23 ans, Alexia Duchêne a depuis concrétisé son rêve américain en faisant l’ouverture d’un restaurant à Brooklyn. Désormais, la cheffe globe-croqueuse aspire à de nouveaux projets avec des trésors locaux servis en sauce et des vins de terroir comme french touch finale.
Donc, New York ?
Depuis toute petite, j’ai toujours eu envie d’habiter à New York, c’est un incroyable bouillon de culture et niveau gastronomie, vous pouvez voyager dans tous les pays du monde dans la même ville.
Parlez-nous de votre projet de restaurant new-yorkais...
J’ai envie d’ouvrir un grand restaurant français, au sens noble du terme ! La carte n’est pas encore faite, mais j’imagine puiser dans le répertoire des recettes iconiques françaises tout en incluant une touche new-yorkaise pour être en phase avec le palais américain : des plats d’enfance, des classiques avec une touche créative, et toujours un sourcing de produits exceptionnels des USA, de France ou encore du Japon. L’hospitalité serait au cœur du projet avec des inspirations comme les restaurants new-yorkais La Grenouille, The Grill, Carbone ou encore Jaïs et Racines à Paris.
Et la carte des vins ?
Uniquement des références françaises ! Une sélection pointue de grands noms et de producteurs confidentiels. Crozes-Hermitage sera donc bien représenté : les blancs pour accompagner les poissons au beurre blanc ou du veau, les rouges avec des sauces bien concentrées pour des canards à l'orange ou de l’agneau rôti. L’avantage de Crozes-Hermitage est d’offrir une palette très variée, des possibilités infinies en blanc et en rouge.
Comment les New-Yorkais accueillent les vins français ?
Ils adorent les vins français tant qu’ils restent lisibles et compréhensibles. C’est pourquoi le travail en salle est primordial pour les accompagner et les conseiller. Avec notre sommelier, nous avions fait un gros travail d’éducation sur les terroirs, les cépages et les assemblages, d’autant plus que les Américains sont très sensibles aux histoires derrière les vins : le parcours du vigneron, la philosophie de la vigneronne...